Les derniers remparts

Publié le par Joe Pecsi

19983.jpgLes étapes de notre conquête.
Notre conquête de soi, dernier rempart à la singularité de notre être, de notre intégrité, physique, morale, spirituelle et vitale.
Un homme est plus fort que tout, il est capable d'affronter des vents et marées, des collines et des frontières, mais plus que tout, il est capable de s'affronter, lui et ses semblables, parce que ses semblable, ne sachant pas eux-même pourquoi ils sont animaux dotés d'une boîte noire que l'on appelle le cerveau, un carma pour la spiritualité, ces derniers reliés à un coeurs greffé à un corps,  et cela, en tout état de cause,  l'homme en est conscient et donc de son destin est responsable.
Les animaux aident-ils leurs prochains?
Les animaux s'aident ils entre eux?
Quand doit-on choisir d'aider ou non une personne? Quand, où et comment détermine t-on  quelles doivent-être les derniers remparts de la singularité, de l'intégrité physique,  morale spirituelle et vitale de l'autre à ne pas dépasser?
Notre conquête, nos remparts vitaux, notre intégrité nous appartiennes, au delà de ces remparts se cachent d'autres conquérants dont les instincts vitaux dépassent notre intégrité physique ou morale même fictive qu'elle soit.guerrier-leger-265274.jpg
Notre conquête du monde commence par une question vitale, elle représente l'ensemble de notre être autant physique que métaphysique, elle commence par une question vitale et continue avec des réponses autant physiques que morales, elle se poursuit par une action, l'aventure, dans l'aventure il y a la vie, il y a l'appréhension, la compréhension, les convictions et au final il y a une raison.
L'homme doit se faire une raison, il n'a pas que cette intégrité physique qui lui colle à la peau, il y a aussi cet état de conscience qui lui donnent un choix, qui lui donne le choix.
Dans notre conquête de soi, il y a le choix de choisir, le choix d'être conscient, ou de ne pas l'être, d'être responsable ou pas.
Dans nos derniers remparts, l'homme d'aujourd'hui n'est plus un homme naturel, il n'est plus cette intégrité physique et morale parfaite constitué d'un seul et même "être", il n'est physique que de "l'être".
Les choix de ces derniers sont faussés, un ennemi s'est permis de les piéger, en leur enlevant une partie vitale de leur intégrité a l'ensemble de leur être dit "normalement constitué".
Dans nos derniers remparts, nous assistons en tout état de conscience, à notre dés-intégrité, nous savons et sommes persuadés de celle-ci, nous ne nous croyons plus maître de notre équilibre. Dans l'homme séparé de son autre, il est pitoyable, il n'est plus, il est désintégré.
Dans le monde d'aujourd'hui, ce qui fait la différence entre les êtres, c'est cette faculté individuelle de se distinguer selon plusieurs cas de figure.
Intégrité parfaite physique et morale, seulement physique ou seulement moral, ni l'une ni l'autre, ou, des millions de possibilités d'être de l'un des ces quatre cas de figure à des échelles plus ou moins grandes ou plus ou moins petites.
aveugle.jpgDans nos derniers remparts, personne ne se bat à la même échelle, de ses millions de façons d'être en découlent des millions de façons de se battre, ou de se défendre, ou de ne rien faire, parce qu'on ne peut pas, ou parce qu'on n'a pas envie, ou de faire quelque chose mais que cela ne change rien parce qu'en face, les autres ne peuvent pas, ou ne veulent pas, ou veulent mais, n'y arrivent pas, ou des millions de façons de ne pas s'entendre, ou de s'entendre, mais s'entendre est le dernier rempart sur le quelle cela fait longtemps que les combats auraient du cesser ou même tout simplement n'aurait pas du existé, du moins pour les proches pour pas dire la famille.
C'est en effet cette base de l'entente que nous croyons être définitivement acquises, et qui ne mérite apparemment plus qu'on ne se batte pour elle, car elle est censée être et demeurée intact depuis que l'homme est homme.
En réalité, se faire une raison et faire un choix ne regarde personne, ce choix représente l'intégrité individuelle d'une personne,vouloir s'imposer c'est dépasser les remparts de l'autre et l'offenser, même si lui même ne les a pas établit, par notre imposition de force nous diminuons ses libertés.
Je crois que j'ai allègrement dépassé mes limites et celles des autres en dénonçant mes ennemis, ceux qui veulent réduirent chaque jour un peu plus mes libertés, et en imposant mes convictions, donc en allant combattre ou contester quelques terres battues là haut dans les remparts de notre singularité, j'ai offensé ceux que j'aime.liberte-parole-copie-1.jpg
De ma conviction de montrer du doigt l'ennemi commun, entraîne avec moi des partenaires dans les terres battues  où déjà trop d'hommes se sont risqués à y combattre l'ennemi.
Je suis donc conscient qu'il sera difficile de vous convaincre car déjà convaincre est en soi une insulte et un manquement aux valeurs fondamentales du respect des derniers remparts de notre singularité, même fictifs qu'ils soient.
C'est avec regret et désespoir que je me trouve là haut sur la colline à tenter de réveiller les armes, si encore nous pouvions prouver que ce que je dis est vrai, que nos enfants vivraient pire malheur que nous, peut-être que, peut-être pas.
Ce dont je suis certain c'est que je ferais comme tout le monde, je préparerais mon avenir et celui des miens, puis je me cacherai afin que seul ceux qui m'aiment me rendent visite.
Les raisons d'être des derniers remparts des hommes sont une raison de vivre et le choix de ne pas être déranger, les choix sont faits, mais les hommes ont changé, leur intégrité n'est plus la même, elle est moins naturelle, et demande à se recentrer sur les questions morales et vitales plutôt que physique ou métaphysique.chaine-1-copie-1.jpg
J'ai décidé de ne plus paraître évoluer, de me détacher de tout ce qu'il y a de superficiel ou de non existentiel car en réalité, on ne me laisse plus que le choix d'être superficiel et en aucun cas naturel, tant est que  le choix d'être superficiel m'est aussi interdit car je n'ai plus les moyens physiques de l'être ou de le devenir, je m'en résigne à reprendre tout depuis le début, et pour ma part il me semble que c'est en réalité tout reprendre par la fin, et commencer par un début, c'est pas facile de faire marche arrière tant les choses évoluent vite, mais qu'en fait cette obligation ne m'est plus offerte comme un choix mais comme une raison, là haut sur les terres battues, l'empire mondialiste repoussent chaque jour un peu plus les ténèbres de nos remparts avec leurs forces aussi bien morales que physique et nous contraignent à ne vivre qu'avec une moitié de notre ensemble normalement "indissociable", dans l'attente de pouvoir tracer les contours de ce nouvel équilibre de mon intégrité, je me vois dans l'obligation de me replier sur moi-même et de m'absenter le temps qu'il me faudra à me reconstruire naturellement dans un monde qui je le répète, est loin de ressembler à l'état naturel de l'homme et de la parfaite association de sa personne à la nature, sa mère.casse_09.jpg
Pour la petite histoire, j'ai cartonné l'opel vectra, elle roule encore, la voiture que j'ai tapé a juste un petit trou dans son pare-choc, le propriétaire me dit qu'il va faire un devis auprès de son garagiste, résultat, 740 euros, là je me marre, c'est même pas le prix de l'opel, effectivement, comparer le prix d'un pare-choc à une voiture me paraît soudainement inconcevable, et pourtant, nous en sommes arrivé là, que des gros continuent de s'engraisser sur des petits, que les valeurs des matériaux et leur prix d'application soit tout bonnement incohérents.
Il m'est en effet difficile de comparer un bout de plastique à l'ensemble des bouts de plastique qui constituent cette chose qui une fois assemblés devient une voiture.
Mais nous ne sommes plus dans une logique de préservation des biens, nous sommes contraints de renouveller sans cesse nos biens, et c'est là que le bât blesse, je ne peux pas.
L'histoire s'arrête ici, c'est aussi l'une des raisons pour laquelle je me verrais contraint de me replier sur moi-même,solitude.jpg je n'ai plus le choix, je dois me faire à la raison.
Je repartirai bien évidemment à l'aventure, mais qu'entre temps je me rappelle que j'ai décidé de tout claquer en partant au canada, que mon retour est devenu progressivement une chute sociale, je me vois encore marché dans les rue de Limoges pour rejoindre la gare, habillé en rien, déguisé en rien, devant les miroirs, je vois mon gros cartable sur le dos, qui ne ressemble à rien, si encore j'avais un sac en bandoulière, j'aurais peut-être plus de style.
Je me vois aussi a Carrefour hésiter à acheter des chaussettes, pensant aux économies que je pourrais faire, d'où cette interrogation "jusqu'où va-t-on descendre?".
Enfin, j'ai pas tout perdu, j'ai un pc portable qui me vide de toute cette léthargie, qui me permet aussi d'être connecté et de pouvoir lire que je ne suis pas tout seul à être victime de cet empire mondialiste, qu'il y a de l'espoir, car finalement être tombé aussi bas m'a aussi permis de m'élever un peu plus haut et "qu'aussi bas" signifie en réalité le côté physique des choses de ce nouveau monde, dans le cas où tu ne serai rien physiquement, tu serais par défaut rien socialement.
Dans les étapes de notre conquête, il y a l'aventure,aventurier4.png dans l'aventure il y a la vie et dans la vie, il y a l'appréhension, la compréhension, les convictions et la raison, je me suis fait une raison car j'ai eu la chance de trouver des réponses, je pense notamment à tous ceux qui se battent sur  internet en remettant constamment en cause les grandes lignes "toutes tracées" du destin que les grands dirigeants de ce monde nous réservent (ça sent le roussi), c'est grâce à la ré-information, non celle des médias soit-disant officiels, mais celle du peuple qui résiste face au rouleau compresseur qu'est l'empire mondialiste (nwo), qu'aujourd'hui je peux retomber sur mes pattes, une chance que tout le monde n'a pas, où n'ont pu avoir car elle n'existait pas.
Je ne cherche pas à me marginaliser, je pense que nos intérêts vitaux se sont transformés en grand commerce international, dont nous sommes nous même les consommateurs et les inventeurs, mais que nous ne dirigeons pas ou plus.
Si c'est être naïf de croire que le monde, il est beau, c'est être marginal que de vouloir le changer.
En revanche, c'est être naïf que de croire que nos enfants hériteront d'une Sainte Terrelabeur-300x300.jpg que nous appellerons "écologique" pour mieux la leur vendre et ainsi se débarrasser de nos états d'âmes et partir tranquillement aux portes du paradis.
Quoi de plus normal alors de voir les gens se radicaliser, se confondre et se complaire dans l'enfermement de leurs êtres et de l'aspect physique que celui-ci véhicule.
L'une des conquête de soi se trouve néanmoins contraint d'en passer par là, c'est que l'état naturel des gens est biaisé et que les convictions personnels qui en découlent le sont aussi.
C'est à la nature que je m'en retourne étudier les bases vitales de ce qui me constitue, c'est en ce point profond et authentique que je m'en vais puiser mon inspiration, si tant est reconnaître que le monde d'aujourd'hui nous travesti sans même notre consentement, qu'il devient en effet trop dur de s'en retourner à ces sources singulières et authentiques qui fait notre identité, celle-là même qui nous distingue.
Nos intérêts vitaux se trouvant évolués, je ne crache pas dans la soupe et m'efforcerai de reprendre une vie normale, disons que je serais capable du pire pour que mes enfants puissent se trouver une identité "valable" dans ce magma de melting-pot international  tellement pitoyable.guerrier.jpg
Il s'en trouve que je suis méchant et que je suis noir, que faire de la peine n'est pas ma motivation, mais qu'en ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est déjà un acte révolutionnaire.

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