Revoir un printemps

Publié le par Joe Pecsi



Que Dieu bénisse cet univers, que notre joie l'emporte dans l'au-delà, que nous puissions jouir à nouveau de cette vie, qu'enfin nous crions victoire, libérés de ces diables qui nous traînent avec eux dans les ténèbres de la pénombre.
printemps.jpgPuissions-nous respirer le printemps, le ressentir comme quand nous étions enfants, ce bonheur de vivre pourtant si ordinaire mais tellement singulier, m'emplie de joie que je rêve d'exprimer et de partager.
Ces émotions si forte de la libération de son être, que de vivre que pour le bonheur et cette joie sans limite, que nos coeurs déchus pleurent et se déversent dans les cieux, que libérés de nos chaînes, jaillissent enfin la lumière de notre être, de cette vérité unique du soi en osmose avec soi.
Comment ne pas pleurer, comment ne plus exploser à la face de ce monde cette magnificence qui représente l'antre de nos anges.
Comment avoir pu se cacher de cet instinct si bénéfique pendant des années, comment est-ce-possible que nos éclats de rire ne résonnent plus dans le creux de nos antres, comment est-il possible d'empêcher de sortir cette chose naturelle que nous sommes?
Comment revoir un printemps lorsque notre entourage n'est que gris de béton, comment revoir un printemps quand ce béton nous oblige à ne plus le quitter.
Ainsi vivre fut une contrainte que trop d'homme ne purent éviter, qu'une joie sans cesse refoulé devint un kyste dont on ne puis guérir.
Comment cela fait-il que le noir l'emporte plus que la joie, comment l'être humain des mondes (manipulés) peux-t-il encore ressentir une quelconque émotion tellement celle-ci est volontairement faussée, par ceux-là même qui sont censé nous aider?
Ainsi pourquoi vivre est plus souvent un calvaire qu'autre chose, est-ce normal d'accepter ce calvaire? Comment s'y soustraire lorsque la moral de vie te pousse à croire que les choses physiques et matériels ont plus d'importance que ta propre existence et que les plus pures émotions que chaque année qui passe et que l'on aspire à vivre, ils ne prétendent non pas t'aider à te réaliser mais que ce ne sont en réalité que des années de plus à mettre au compte de l'empire mondialiste, comment faire pour s'y soustraire?
Comment pourrions-nous revoir un printemps, un vrai cette fois, un authentique, du temps qu'il se prolongerai jusqu'à l'automne, que nous vivions au silence des grillons, que le temps ai le droit de s'arrêter et qu'avec lui enfin nous puissions faire la paix ne serait-ce champ-de-ble.jpgqu'une saison, ne serait-ce qu'une fois dans une vie, sans pour autant que ce moment soit considéré comme un comte de fée, qu'il y ai un début, un milieu ou une fin, nous ne sommes pas dans un comte de fée et personne n'a le droit de décider pour nous à quel moment ni un début, ni un milieu ou ni même une fin doivent avoir lieu.
Ce pauvre petit moment qui ne saurait durer en réalité qu'une journée ou quelques autres durant toute une saison, trop cher payé, est une insulte à notre liberté d'être, de penser et de s'accomplir, cette espèce de vie toute taillée par des chiffres et des lettres et par des heures et des siècles, cette espèce de non-vie insupportable qui ne nous est même pas proposé mais imposé, m'éloigne chaque jour un peu plus de mon moi.
Ainsi me permettrai-je de prétendre avoir touché le "fond" ?
Mais qu'en réalité, cette course de "fond" que tout le monde oppose n'est que le résultat d'une propagande dont le but n'est que de nous rendre sombre, compatissants et culpabilisé chaque jour un peu plus, une joie de vivre, dans laquelle sombrer serait autant un moyen de réussir qu'être épanoui.
Si tant est que la recherche du bonheur se trouve biaisé, car la seule démonstration d'une vie merdique soit-disant réussi, t'ouvre enfin les portes ainsi que la voie au statut social d'humanitaire ayant son passeport  "celui de la mort en soi", en conclure qu'une vie réussie aujourd'hui ne tient qu'au suicide, est malheureusement une réalitée.hirondelle.jpg
Mais après cette joie, laquelle me fait vibrer, le printemps vient d'arriver, il est temps pour moi de m'en aller.
De toutes les plus belles choses qui m'animent, la musique, mais celle-ci atteint ses limites quand de leur auteur je suis étranger, mais combien même il serait permis d'ignorer que chaque cri est un cri d'amour et de désespoir, combien il est permis d'aimer sans limite et quand celle-ci se retrouve réduite à cette pensée qu'est la raison, seigneur qu'il est difficile d'accepter cette raison comme une réalitée.
Combien pourrais-je vous témoigner de mon amour le plus sincère, celui de mon être tout entier, je vous aime.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article